DLG : Des logiciels algériens
pour la gestion des entreprises
Paru dans CIO Mag – Juin/Juillet 2012
Il y a plus de vingt ans que DLG opère dans le développement de logiciels de gestion en Algérie. L’entreprise, qui s’adosse actuellement sur une équipe d’une vingtaine de personnes (ingénieurs et techniciens), est codirigée par Mohamed Koufi et Abderrahmane Slimani. Ensemble, ils proposent une offre qui rivalise en qualité avec les systèmes de gestion et de management déployés par les pays technologiquement développés.
A l’heure où le pays est en passe d’accomplir le saut technologique pour entrer de plain-pied dans l’ère du numérique, via son programme e-Algérie 2013, DLG accompagne cette mutation. Ses solutions informatiques permettent d’optimiser les fonctions de back office des PME-PMI et des grands comptes, et présentent l’avantage d’être adaptées à l’environnement des affaires algérien, à des prix de surcroît compétitifs, ce qui évite l’achat d’applications étrangères bien plus coûteuses. Le résultat est d’ailleurs si probant que DLG distribue ses produits à quelques unes des sociétés étrangères qui disposent de filiales en Algérie !
A l’actif de cette société de services en ingénierie informatique (SSII), des milliers de clients - revendeurs et professionnels - des métiers de la comptabilité et de la gestion. Parmi eux, ETRHB Haddad Spa Groupe, Biscuiterie la Soummam, Nouvelle messagerie algérienne, le quotidien Liberté, le groupe Saidal, Pfizer-Pharm Algérie, Coca Cola SBC, Salama assurances Algérie, Daewoo E&C, etc.
Une performance gagnée de
haute lutte
Mohamed Koufi et Abderrahmane Slimani ne manquent pas de souligner que cette performance résulte des valeurs cardinales qu’ils défendent et qui font la réputation de leur SSII. « Les secrets de la solidité de notre entreprise sont la maitrise technique de notre environnement, le dévouement pour notre clientèle, l’honnêteté professionnelle et l’abnégation », déclarent-ils de concert. Grâce à ces bons fondamentaux, la société DLG a du reste pu se relever du violent séisme qui avait totalement détruit les bureaux, en avril 2003. « Heureusement, il n’y avait pas de pertes humaines et nous avons pu sauver les codes sources de nos logiciels », soulignent avec philosophie les deux dirigeants.
La passion pour la programmation informatique est également à l’origine de la réussite de ces ingénieurs, tout comme l’ambition de combler le fossé numérique. « Le déficit en SSII spécialisées dans le développement de logiciels de gestion nous a incités, dans les années 1990, à nous positionner sur la filière », conviennent-ils. Ils sont ainsi passés experts en matière de maitrise technique des systèmes Microsoft et de l’environnement d'exploitation des logiciels.
Franchir le pas du numérique
A présent, les patrons de DLG escomptent de l’Algérie qu’elle puisse prendre le train du numérique en soutenant plus radicalement le développement des SSII à travers des facilités administratives et bancaires, des allègements fiscaux et des aides au recrutement de diplômés dans le domaine des TIC. « Nous pourrons alors gagner encore davantage en valeur ajoutée et proposer de nouveaux logiciels sur le marché algérien », assurent Mohamed Koufi et Abderrahmane Slimani, précisant qu’ils éviteront ainsi au pays l’achat en devises, « à des prix faramineux », des softwares étrangers. Mais, préviennent-ils, tout dépendra de la stratégie des gouvernants sur la priorité des moyens à mettre en œuvre pour rattraper le retard « numérique », et atteindre - grâce aux TIC algériennes – des niveaux de gouvernance électronique satisfaisants. « Sinon, on risque de tourner en rond encore longtemps… » lancent ces deux passionnés de mécanique et d’astronomie, qui occupent leur temps-libre à tout ce qui gravite autour de ces disciplines, sans oublier leurs familles – épouses et enfants -, qui les soutiennent dans leur ascension à la conquête du cyberespace algérien.