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  • : VERONIQUE NARAME - JOURNALISTE
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LE CHOIX DE LA REDACTION

 

 

ALTERNATIVES INTERNATIONALES  n° 067

Juin 2015

       Boko Haram épuise le Cameroun

Par Véronique Narame
A Maroua et Minawao
 
couverture
                  

Depuis un an, le Cameroun fait face aux assauts meurtriers de la secte nigériane Boko Haram. Et contribue, depuis 2013, à l'accueil sur son territoire de 40 000 réfugiés nigérians dans le camp de Minawao.

 

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LE CHOIX DES INTERNAUTES

JUIN 2015

Algérie / Industrie électrique et électronique : Moderniser et restructurer

Algérie  / Maritime : L'Algérie combine mer et terre

Côte d'Ivoire / Socitech Groupe : Contribuer à la digitalisation de l'Afrique

Burkina Faso / Sibiri François Yaméogo, Styliste Modéliste

Algérie / Photo reportage au Salon international du livre d'Alger

Burkina Faso / Des infrastructures performantes pour l'industrie

 

 

7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 14:53

 

Yahclick, des solutions Internet

 

par satellite en Afrique

 

 

Paru dans CIOmag - Février/Mars 2013

 

 

industries_banner_home_users.pngDepuis le lancement d’Y1B, le second satellite du programme de télécommunication spatiale de l’opérateur émirati Al Yah Satellite Communications Company (Yahsat), en 2012, plusieurs fournisseurs africains ont souscrit à l’offre de solutions Internet haut-débit.  

 

Le satellite de télécommunications Yahsat Y1B offre une connectivité Internet haut-débit en bande Ka (Kurtz-above), via une connexion Ethernet au modem YahClick. Conçu et réalisé par Astrium (filiale du Groupe EADS) et Thales Alenia Space, il est distribué en Afrique du Sud, au Nigeria, en Angola, en Egypte, au Kenya, au Soudan, au Sud-Soudan, en Tanzanie et en Ouganda.  

Initialement destiné aux régions rurales et éloignées, où la connectivité Internet est rare, Yahclick est à présent utilisé là où l’ADSL et la 3G ne sont pas suffisamment fiables. Ce service à large bande est également choisi par ceux qui ont besoin d’optimiser leur vitesse de téléchargement Internet ou d’une sauvegarde en cas de panne. YahClick Service Partners propose, à des coûts attractifs, des packages avec des vitesses de 15 Mbps, qui sont adaptés aux marchés les plus mal desservis. Vox Telecom, qui est le fournisseur sud-africain de Yahclick, depuis son lancement en septembre 2012, a restructuré son offre Internet et distribue cette solution satellitaire qui offre la navigation sur Internet, le courrier électronique et les médias sociaux. Vox Telecom assure en parallèle la formation de techniciens et d’installateurs VSAT. D’autres opérateurs africains ont été retenus par Yahsat pour distribuer cette solution Internet par satellite en bande Ka. A l’instar du fournisseur RCS-Communication dans le Soudan du Sud et de Net One Télécommunications, qui a lancé Yahclick à Luanda (Angola), lequel transmet les données via des antennes VSAT.   

 

ENCADRE

La connectivité Internet de Yahclick est conforme aux exigences des entreprises de l'industrie du pétrole et du gaz ainsi qu’aux ONG. Son offre par satellite peut être un élément central de la stratégie éducative des TIC des établissements d'enseignement dans les zones urbaines et rurales enclavées. Les hôpitaux et les cliniques médicales rurales peuvent aussi avoir accès à ce service Internet, qui permet au personnel de partager des rapports médicaux, des radiographies, et de mener des consultations en ligne avec les spécialistes des principaux centres urbains.

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 14:47

 

Le premier smartphone africain

en vente au Congo

 

 

Paru dans CIOmag- Février/mars 2013


Depuis décembre 2012, le Smartphone Elikia est disponible sur le marché congolais du mobile. Son constructeur, la société VMK, a annoncé sa commercialisation.

 

La révolution numérique est en marche sur le continent. Et la jeunesse n’y est pas étrangère. Vérone Mankou, Congolais de 27 ans, est l’un de ces jeunes génies que l’Afrique a enfanté. Il est le concepteur d’Elikia, le premier smartphone africain. L’appareil dispose de toutes les fonctionnalités d’un smartphone Androïd, avec en plus des applications « sexys », des téléchargements rapides, la connectivité Wi-Fi et la géolocalisation. Il permet aussi de passer des appels vidéo via l’appareil photo.

Trois mois après sa conception, Elikia est distribué sur le marché congolais à 85 000 F.CFA (129 euros). Deux compagnies de téléphonie mobile, Airtel et Warid, assurent sa commercialisation, et d’autres distributeurs à Brazzaville et à Pointe Noire leur ont emboîté le pas.

 

Développeur de nouvelle génération

Verone-Mankou-3-copie-1Vérone Mankou appartient à cette nouvelle génération de développeurs africains rompue aux nouvelles technologies. Fort de ses connaissances, le jeune entrepreneur congolais a décidé de relever le défi et la magie a opéré. Celui que l’on compare à Steve Jobs a été classé au Top 12 des pionniers de l’innovation par Jeune Afrique et au Top 7 des personnalités africaines les plus marquantes de l’année 2012 par Hommes d’Afrique Magazine.

 

Start-up congolaise

Tout a commencé en 2009 par la création de VMK, l’entreprise qui est à l’origine de cette prouesse technologique et qui est dirigée par Vérone Mankou. La start-up congolaise s’est lancée dans la communication interactive et les technologies internet. VMK s’est ensuite orientée vers les technologies mobiles et plus précisément la conception de tablettes tactiles et de téléphones intelligents. L’entreprise s’est tout d’abord distinguée en 2011 en créant Way-C, première tablette de sa catégorie sur le continent. Aujourd’hui, VMK produit aussi des applications web et mobile. Sa cible est pour le moment le marché africain et elle commence déjà à commercialiser le smartphone en Côte d’Ivoire avec un objectif : offrir l’accès à la technologie au plus grand nombre avec des produits de qualité, à des prix accessibles. CQFD.

 
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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 11:17

 

Chams Diagne : Viadeo,

 

l’interface entre la France et le Sénégal

 

 

Paru dans CIO Mag | Décembre 2012-Janvier 2013

 



 

photo.jpgC’est au Sénégal que le réseau social professionnel Viadeo a ouvert son premier bureau pour se développer en Afrique. Chams Diagne pilote l’opération.

 

 

Au début de l’année 2011, Chams Diagne a été nommé à la direction générale des opérations de développement sur le continent africain du réseau social professionnel Viadeo. « Avec près d’un million de membres référencés en Afrique en 2010, l’opportunité d’une présence continentale s’est imposée. Dakar est apparue comme la capitale la mieux dotée au plan des infrastructures et des équipements pour accueillir le siège de Viadeo Africa. L’ouverture à Casablanca d’un deuxième bureau a succédé en janvier 2012 et depuis, l’expansion de la plateforme collaborative en Afrique se confirme », explique-t-il.

En septembre, 2,5 millions de professionnels africains disposaient d’un espace personnel sur Viadeo, dont 1,4 millions au Maghreb central  (700 000 au Maroc, 400 000 en Algérie et 300 000 en Tunisie) et 1,1 million en Afrique subsaharienne, avec notamment 250 000 membres en Côte d’Ivoire, 150 000 au Sénégal, 100 000 au Cameroun et près de 50 000 au Burkina Faso. « L'Afrique est un continent très important pour VIADEO. Nous sommes fiers d'être le premier réseau social international à y avoir établi des bureaux régionaux et essayons de contribuer à l’anéantissement de la fracture numérique », souligne Chams Diagne.

 

Dakar, Task Force de Viadeo

La double culture franco-sénégalaise du Dg Afrique de VIADEO a favorisé l’ancrage sur le continent de ce réseau qui compte plus de 45 millions de membres dans le monde, dont 10 millions en Chine. Ses compétences – il est diplômé de l'Institut du management de la distribution (IUP MD Lille) et de l’Ecole supérieure de commerce et de marketing (ICD Paris) – et son leadership ont fait le reste. Progressivement, des partenariats se sont construits avec les acteurs locaux. « Nous sommes dans une démarche très locale et avons établi des partenariats, parmi lesquels la mise en ligne des offres d’emploi avec le quotidien sénégalais Le Soleil ».  

Prochainement, c’est avec des cabinets de recrutement et des formateurs que VIADEO va tisser des liens pour valoriser l’expertise en espérant contribuer à l’optimisation des compétences. D’autres évènements sont à venir en Côte d’Ivoire et au Maroc où l’équipe locale fait le lien avec les annonceurs du Maghreb. 

Pour le directeur général Afrique de Viadeo, il ne fait aucun doute que l’avenir est sur ce continent. « Nous croyons énormément au potentiel de l’Afrique, un continent qui enregistre une croissance annuelle de 5 à 6 % ces trois dernières années », assure Chams Diagne.

 

Réseau professionnel intercontinental

Des cadres, des entrepreneurs, des gestionnaires, de jeune diplômé ou encore des acteurs de l’économie informelle se connectent à Viadeo avec l’ambition d'améliorer leurs perspectives de carrière, de découvrir des opportunités d'affaires et de mutualiser leurs savoir-faire. Ce forum virtuel, où s’agrègent des compétences et s’établissent des partenariats, fédère les ressources et génère subséquemment de la richesse.

La plateforme de Business to Business (BtoB) en ligne crée des synergies entre les professionnels et les entreprises d’Afrique et d’Europe qui cherchent à développer leurs affaires et à s’internationaliser. « Viadeo fonctionne comme un espace de BtoB accessible en permanence et ouvert sur le monde entier. Pour l’Africain lambda, venir sur un salon professionnel à Paris est très compliqué. Il doit au préalable obtenir un visa. Avec Viadeo, il va pouvoir échanger et trouver des partenaires », fait remarquer Chams Diagne qui confirme que des entreprises ont recruté leur collaborateur online et ont pu s’implanter dans certains pays africains et européens en bénéficiant des conseils de membres de Viadeo Africa.

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 08:37

 

Chaka : l’innovation,

pivot de la stratégie du groupe sénégalais

 

Paru dans CIO Mag – Décembre 2012-Janvier 2013

 

 

index.jpgSur la place sénégalaise et au plan continental, le groupe Chaka fait figure de pionnier dans le domaine du centre de contact multimédia. Devenu aujourd’hui un acteur majeur dans le secteur IT allant de l’intégration des solutions innovantes au conseil, les performances du Groupe ont été couronnées en septembre 2011, à l’occasion de l’introduction à Euronext de Money Express, sa branche spécialisée dans le transfert d’argent. Saër Set Sarr, Vice-président, en témoigne.

 

Le groupe Chaka est un champion dans sa discipline : les technologies de l’information et de la communication. Il est numéro un en informatique vocal en Afrique de l’Ouest ; acteur majeur du domaine du couplage téléphonie informatique ; premier centre de contact multimédia en Afrique de l'Ouest et au top niveau sur le segment du transfert électronique d'argent.

Meissa Ngom est le fondateur de cet empire, dont l’une des composantes, Money Express, est entrée à la bourse de Paris Nyse Euronext, en 2011. Saër Set Sarr, vice-président, commente le spectaculaire essor de ce mastodonte sénégalais des TIC. « Au commencement fut créé Chaka Computer, une SSII spécialisée dans les solutions informatiques, qui s’est imposée dès 1994 sur les segments du télébanking, des centres d’appels, de la messagerie vocale avec Vocalia, de l’audit et de la sécurité ainsi que du mobile banking. La société s’est distinguée en obtenant le marché de serveur vocal, avec le concours de la Société générale de banque au Sénégal. Elle a également obtenu, en exclusivité avec la Sonatel, le contrat pour le passage à la nouvelle numérotation téléphonique à 7 chiffres. S’agissant du transfert d’argent, le lancement de Money Express constitue sans aucun doute la réalisation emblématique du groupe, a fortiori du fait de son entrée à la bourse de Paris. » Money Express est ainsi le troisième groupe africain à assurer son introduction à Euronext.

 

 

Cap sur l’international

Le groupe Chaka est présent dans plusieurs pays d’Afrique et en Europe, à travers ses différentes filiales et son activité de transfert d’argent. S’agissant des TIC, l’objectif est d’intervenir sur tous les pays africains à fort potentiel de développement. « Notre ambition est de consolider la place de Chaka sur le marché africain et à l’international », précise Saër Set Sarr. Le groupe s’appuie sur les potentialités du Sénégal, en exploitant ses nombreux atouts pour partir à la conquête du monde. « Le Sénégal a la chance d’être un pays géographiquement bien positionné, à la croisée des chemins entre l’Amérique, l’Europe et l’Afrique. Il est politiquement stable et dispose d’infrastructures télécoms et de ressources humaines de qualité ».

Le portefeuille clients que Chaka a constitué, avec des partenaires de renommée internationale, conforte sa position. Une cinquantaine de grands comptes – parmi lesquels Sonatel, Orange Mali, Côte d’Ivoire Telecom, SGBG Burkina Faso, Groupe Ecobank, UTB et BPEC Togo, Mauripost, BICIG Gabon, BIA Niger, SG-SSB Ghana, BSIC - ont fait confiance au leader sénégalais des TIC. Toutes les conditions sont réunies pour aboutir aux résultats escomptés

 

Chaka : First mover en Afrique de l’Ouest

 

Mu par sa volonté et son ambition de contribuer au développement de programmes innovants et durables en Afrique, Meissa Ngom a visé haut et s’est entouré d’équipes très performantes.

« Il a misé sur l’innovation, la transparence, l’excellence et le professionnalisme », atteste Saër Set Sarr. La crème des ingénieurs est recrutée et des financiers de même classe rejoignent le groupe pour l’activité de transfert d’argent. « L’équipe du team management est dotée de compétences et d’expériences diversifiées et a fait ses armes en France, aux USA, au Canada et au Sénégal », confirme le Vice-président.

Quelques 500 collaborateurs – dont une centaine d’ingénieurs – composent l’effectif de l’entreprise. L’investissement du challengeur est payant. Le centre de contact Call Me prend le leadership de la gestion de la relation client à distance en Afrique de l'Ouest, et s’implante dans cinq pays.

Money Express expérimente en avant-première la diversification des des canaux de dsitribution des services financiers à sa clientèle via le compte et la carte bancaires, ainsi que par le téléphone mobile. Quant à Chaka Cards Systems, c’est le premier centre de personnalisation de cartes. « Et nous sommes sur d’autres chantiers pour être toujours des first movers », assure Saër Set Sarr. Il indique qu’il s’agit d’importants projets dans les domaines de la monétique et des solutions de paiement.

 

Saër Set Sarr

Vice Président

Groupe Chaka


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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 11:00

 

Omar Cissé, fer de lance de CTIC Dakar

 

Paru dans CIO Mag – Décembre 2012/Janvier 2013

 

 

 

swmentor9wp 383Omar Cissé, ingénieur de conception en informatique de formation, est aux commandes de CTIC Dakar, pépinière d’entreprises TIC, active depuis avril 2011.

 

 

Après une dizaine d’années consacrées à sa société, la start-up 2SI, aujourd’hui leader en ingénierie du logiciel en Afrique de l’Ouest, Omar Cissé a pris les commandes de CTIC Dakar, le premier accélérateur de croissance dédié aux entreprises TIC en Afrique de l’Ouest francophone. Il explique. « CTIC Dakar procure les services et infrastructures aux jeunes entrepreneurs. Il participe également à la structuration de l’écosystème en favorisant l’accès aux financements des PME et aux marchés ».

Pas moins de 35 start-up - des secteurs Social networking, Mobile, Ingénierie logicielle, Logiciels de santé et d’assurance - bénéficient d’un accompagnement. SeySoo, Intek Software, Nelam Services, La Sén2i, People Input, MBE, Amarante, Rhésus, Xtreme Engineering, Soft Solutions, ce sont quelques-unes des entreprises bénéficiaires d’un appui en gestion comptable et fiscale, d’expertise en marketing ou en stratégie d’entreprises et de financement.

 

Le Sénégal en hub des TIC

« Ensemble, nous pouvons relever des défis », lance avec force de conviction Omar Cissé, directeur général de l’incubateur. L’objectif est d’atteindre, en cinq ans, la taille critique et l’ambition est d’être la référence au niveau africain. Les entreprises accompagnées ont d’ores et déjà enregistré une croissance moyenne de leur chiffre d’affaires de 33% au cours de la première année. Quant à leur carnet de commandes, il est prévu une progression d’au moins 100% en 2012 avec l’exportation de prestations notamment au Gabon ou en Côte d’Ivoire.

Ces résultats prometteurs sont de bon augure pour l’avenir. « Avec CTIC Dakar, nous arriverons certainement à faire du Sénégal une véritable référence dans ce domaine et nous parviendrons à créer un environnement propice au développement d’entreprises durables. Ceci constitue notre principale motivation », assure le dirigeant. Le challenge est du reste en passe d’être relevé.

 

Réseau sous-régional d’incubateurs

Les conventions d’affaires se multiplient et voient le nombre de participants augmenter considérablement. Une vingtaine d’événements autour de l’entreprenariat dans les TIC a été organisée. « Nous avons accueilli le premier Startup Weekend Dakar (SWD) de l’Afrique de l’Ouest francophone axé sur l’innovation dans les industries culturelles et agricoles. Aussi, le Global Innovation throught Science and Technology - GIST Start-up BootCamp - en collaboration avec le Département d’Etat américain. Il s’est adressé aux entrepreneurs d’Afrique de l’Ouest et a mis l’accent sur le financement des entreprises TIC. »

D’autres évènements sont initiés, comme un programme à destination des formateurs des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sur les logiciels libres. A l’ordre du jour également la mise en place d’un réseau sous-régional d’incubateurs qui commence à se structurer au Niger via le groupe Orange.

 

 

Connecter le monde rural

La composante humaine est à l’origine du succès de CTIC Dakar et Omar Cissé en est la cheville ouvrière. Il impulse la dynamique au sein d’une équipe resserrée et est le garant de la bonne gouvernance. « Nos valeurs sont l’éthique et la transparence mais aussi la persévérance », précise-t-il. Ces pratiques vertueuses sont mues par la volonté d’en faire bénéficier les générations futures. En bon père de famille – le directeur général est marié et père de trois enfants -, il gère la pépinière d’entreprises avec rigueur et discernement, et voue sa passion pour l’entreprise au développement de son pays, le Sénégal. Le reste du temps, Omar Cissé s’adonne à son activité à la ferme qu’il pratique le week end entouré des siens. « J’espère vivement qu’un jour je pourrai faire la connexion entre le monde rural et les TIC pour participer activement au développement de ces zones qui regorgent encore de potentiels largement sous exploités », confit-il.

 

 

CTIC Dakar

CTIC Dakar est porté par la Fondation des incubateurs des TIC, laquelle est présidée par OPTIC. Le projet est financé par la Banque mondiale à travers Infodev et IFC, par l'Agence de l'informatique de l'Etat, le Groupe Sonatel/France Télécoms, l'ARTP. Il est aussi appuyé par des partenaires au développement comme la coopération allemande à travers la GIZ et le Centre de développement des entreprises.

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 08:36

 

Un polytechnicien sénégalais

 

aux commandes de Google Africa

 

 

Paru dans CIO Mag / Décembre 2012-Janvier 2013

 

 

69fa5766da8762f7092c7dca896d36ffTidjane Deme, Responsable de Google pour l’Afrique francophone, est à l’origine du phénoménal développement sur le continent des outils et services du mastodonte du Web.  

 

Si Google a tissé sa toile en Afrique et compte un si grand nombre d’utilisateurs, il le doit à Tidjane Deme. Le Responsable de Google pour l’Afrique francophone, polytechnicien de formation et Sénégalais de son état, a accru la présence de l’opérateur sur le continent. Il a littéralement propulsé le moteur de recherche - et tous les services connexes - sur le devant de la scène continentale. You Tube, Google Maps, Map Maker, Google Play ou encore Google Apps, les applications et autres plateformes collaboratives de la multinationale californienne du Web sont massivement investies par les internautes d’Afrique subsaharienne.

En l’espace de seulement quelques années, des bureaux ont été ouverts à Nairobi au Kenya (2007), à Dakar (Sénégal), Accra (Ghana), Lagos (Nigeria) et à Kampala (Ouganda), sans oublier l’Afrique du Sud qui a rejoint dès la première heure la communauté des utilisateurs de Google. Le continent s’approprie graduellement les technologies du gestionnaire mondial d’informations.

 

Ressources communautaires

Avec 4 milliards de vidéos quotidiennement vues dans le monde, You Tube est un outil dont les professionnels africains – créateurs et producteurs de contenus – se sont saisis. Des films nigérians y sont diffusés ; des artistes font leur promotion sur le site web d’hébergement de vidéos, et en juillet, youtube.sn a été lancé au Sénégal. « Nous offrons la plateforme pour la diffusion en ligne de contenu avec la possibilité de générer des revenus grâce à la publicité », souligne Tidjane Deme, précisant que les utilisateurs gardent le contrôle sur la diffusion de leurs vidéos via Content ID.  

Tout ce qui concourt à la mutualisation des ressources communautaires est également favorisé. Google, qui a propulsé Google Maps sur tout le continent, accompagne les communautés pour qu’elles construisent des applications avec Map Maker. L’opérateur travaille en étroite collaboration avec des ONG, telle que le National Geographic Institute, lesquelles peuvent télécharger des photos satellites et ainsi cartographier des lieux.

La contribution au développement d’évènements et de plateformes collaboratives est de même intensité. Les Community Support ont leurs aficionados, et l’organisation de Google Developper Days et des Google Days (G-Days) est désormais prise en charge localement par des startups qui profitent de cette opportunité pour fédérer les potentialités du continent. Les derniers en dates, G|Senegal et G|Cote d'Ivoire, ont eu lieu en mai. Les développeurs et webmasters qui participent à ces conférences peuvent échanger avec des ingénieurs du Ghana, du Nigéria ou d’Ouganda.

Ils communiquent aussi par le biais des BarCamps, qui sont sponsorisés par Google, à l’instar de Google Africa Blog. La mobilisation des internautes est telle que d’autres évènements sont impulsés. « Nous organisons notre propre concours : le Google Apps Developper Challenger, explique Tidjane Deme. C’est une plateforme collaborative qui a vocation à créer de nouvelles applications, parmi lesquelles un logiciel de comptabilité en ligne conçu selon les normes de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ».  

 

Développement de l’Internet

Plus encore qu’un fournisseur de contenu, Google s’attache au développement des technologies et des compétences. Il intervient en appui à la formation des enseignants chercheurs et  du personnel de l’université de Thiès au Sénégal. Il finance aussi des équipements et des infrastructures sur les campus. « L’Afrique a un grand potentiel, mais il faut faciliter l’accès à Internet en en diminuant les coûts », confie Tidjane Deme qui ne ménage pas ses efforts pour faire évoluer la situation. C’est à un véritable paidoyer en faveur de la démocratisation de l’outil Internet auquel il se livre, en travaillant de concert avec les autorités de régulation et les opérateurs de télécommunication, tel que MTN, Orange, Safaricom ou encore Airtel. L’enjeu est de taille. Il en va de la réduction tarifaire du trafic vidéo. « Nous avons constaté que le coût supporté par les opérateurs était important », fait remarquer le directeur général. Pour y remédier, Google fournit des serveurs de cache pour stocker les vidéos les plus regardées sur le continent. Il agit aussi en faveur du développement des réseaux nationaux de fibre optique et sensibilise les états sur l’intérêt du passage à la 3G.  

 

Un écosystème entrepreneurial

Le soutien à l’industrie de l’Internet en Afrique est au cœur de la stratégie du leader mondial du Web. Des partenariats sont activés avec les universités, qui bénéficient notamment de l’accès gratuit aux fonctionnalités de Google Apps. Les entreprises peuvent aussi capitaliser sur ces ressources en utilisant les logiciels cloud ou Web, ainsi que les comptes de messagerie Gmail for Business. « Nous voyons apparaître un écosystème entrepreneurial au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Nigéria », constate-t-il.

Les solutions pour les smartphones sous Android, comme le gestionnaire de tâches Google Play, devenu Google Chrome Webstore, ont aussi leur clientèle. « Vous pouvez avoir accès à des applications de divertissement comme Google Play Films, Pandora, Netflix, Kindle Cloud Reader, et à des milliers de jeux, notamment Angry Birds et Bastion pour les consoles ». Seul bémol, ces gadgets sont l’apanage d’une élite. Le prix des terminaux d’accès - téléphones mobiles et ordinateurs - constitue une entrave à la démocratisation en Afrique de ces outils de communication. Tidjane Deme appelle de ses vœux à la baisse du prix d’achat du matériel.

 

Afro-optimiste dans l’âme

« La stratégie des opérateurs est de vendre très cher à une élite, sans essayer d’accroître les ventes en diminuant les prix. Je pense qu’on sous-estime les capacités des Africains à utiliser Internet. On ne pense pas qu’un paysan sénégalais peut disposer d’un kit Bluetooth. Et pourtant, c’est le cas ! », lance cet afro-optimiste dans l’âme, qui a foi dans le capital humain de son continent. Il en est du reste la plus emblématique illustration.

Issu de la communauté peule sénégalaise, Tidjane Deme cumule brillamment savoir et savoir-faire. Originaire du village sahélien de Saloum, il a passé son enfance dans le quartier populaire de la Médina à Dakar, et a effectué sa scolarité au lycée Delafosse, avant de s’envoler pour la France acquérir son titre de polytechnicien à l’Ecole nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA Paris). Il dispose en sus d’un diplôme obtenu à Londres. Au plan professionnel, il n’en est pas moins actif. Ce féru de nouvelles technologies a créé une entreprise au Sénégal et a poursuivi sa carrière aux Etats-Unis, au siège de Google dans la Silicon Valley. Il n’est donc pas étonnant que ce virtuose de la toile surfe avec autant d’aisance sur la vague de l’Internet en Afrique.

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 05:57

 

Fédérer les ressources,

Accroître les potentialités

 

Paru dans African Business – Juin-Juillet 2012

 

Trois ans après la signature du traité d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, Alassane Ouattara et Blaise Compaoré ont défini la feuille de route du partenariat économique en inscrivant à l’ordre du jour la réalisation de nombreux projets.

 

Au nombre des priorités figurent le développement transversal d’infrastructures de transport, du commerce et de l’agriculture, ainsi que l’interconnexion des réseaux électrique, des télécommunications et des TIC. L’axe Yamoussoukro-Ouagadougou va bénéficier de la mutualisation des ressources et des compétences.  

Pour faciliter les échanges, la circulation entre les deux pays va être fluidifiée via des infrastructures de transport plus performantes, à commencer par la réactivation du projet d’autoroute entre Yamoussoukro et Ouagadougou. Le Qatar a proposé d’accompagner la réalisation de ces travaux qui permettront de desservir cinq pays - Burkina Faso, Mali, Niger, Bénin et Côte d'Ivoire.

Le coût de la section ivoirienne - soit 700 km - équivalait à 1 500 milliards de FCFA. Les travaux de construction de l’autoroute du Nord avaient été lancés dès 2007, à la faveur d’un prêt de 3,7 milliards de F.CFA octroyé par le Fonds saoudien de développement (FSD), permettant de financer un tronçon sur l’axe Singrobo-Yamoussoukro. La Banque islamique de développement (BID) avait également apporté son soutien, ainsi que le Fonds koweitien pour le développement économique arabe, via une enveloppe d’environ 5,69 milliards de F.CFA. En décembre, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a attribué une ligne de financement pour la réalisation des études de faisabilité du prolongement du tronçon Yamoussoukro-Bouaké (110 km).

Côté burkinabè, le projet est au stade de l’étude et devrait débuter en 2015. La jonction entre Ouagadougou et Bobo Dioulasso, soit 400 km, serait alors réalisée à l’horizon 2020-2022, puis dans un deuxième temps, la connexion sur 200 kilomètres jusqu’à la frontière ivoirienne (Banfora-Niangoloko). L’autoroute facilitera la circulation des 3 millions de burkinabè qui résident en Côte d’Ivoire.

Le transport ferroviaire doit bénéficier des mêmes investissements. Les deux chefs d’Etat ont décidé de procéder à la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou et de se mettre en rapport avec le gouvernement nigérien en vue de son prolongement jusqu’à Niamey.

 

Vers l’interconnexion

Tout est mis en œuvre pour accroître l’interconnexion entre les deux pays, et à l’échelle de la sous-région. Le Niger, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Bénin vont investir dans les infrastructures de transport pour intensifier la coopération économique. «

 Le commerce des hydrocarbures va bénéficier du resserrement des liens entre les deux pays. A l’heure actuelle, sur 130 milliards de F.CFA de fournitures importées de Côte d’Ivoire par le Burkina Faso, 55% sont consacrés aux produits pétroliers (gasoil, super et fuel). Les efforts que déploie la Société nationale d’opérations pétrolières (Petroci) pour atteindre une production de 200 000 barils de brut/jour (contre 50 000 à ce jour), et constituer un hub du commerce des produits pétroliers de la sous-région, devraient alors profiter aux voisins du Nord. 

La Côte d’Ivoire va aussi pourvoir plus massivement - et de manière pérenne - à la fourniture en électricité au Burkina Faso, lui évitant ainsi les affres des délestages qu’il a subis durant la longue période de troubles. Plus largement, le pays veut mettre en œuvre une stratégie de développement du secteur de l’électricité en Afrique de l’Ouest, en commençant par le renforcement de ses capacités de production énergétique. Adama Toungara, ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, a annoncé l’acquisition, en 2012, d’une centrale thermique de 100 MW. Il est aussi question d’augmenter la puissance des centrales thermiques de la firme britannique Aggreko, et d’Azito. Cet équipement, qui utilise le gaz naturel national, deviendra le plus performant d’Afrique de l’Ouest d’ici à 2013. Pour assurer un approvisionnement optimal à la région, la Côte d’Ivoire souscrit avec plus d’efficience au Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (Eeeoa), une institution de la Cedeao.  

La communication aussi bénéficiera de la coopération ivoiro-burkinabè. Qu’il s’agisse des transferts de contenu par l’Internet, la téléphonie, la télévision ou par livraison postale, tout va être mis en œuvre pour faciliter les échanges. Dans le domaine des postes et des télécommunications, la Conférence a réitéré l’engagement des deux Etats à favoriser et à normaliser leurs collaborations.

Les ministres des Télécommunications des Etats membres de la Cedeao se sont d’ailleurs réunis à Yamoussoukro pour envisager la construction d’infrastructures régionales ainsi que d’un marché commun intégré des Télécommunications et des TIC. Il a été question de l’accès aux câbles sous-marins - d’Abidjan, Cotonou et Dakar - par les pays de l’hinterland, et de la réglementation des droits de passage pour la connexion à ces réseaux. Sur cet aspect, des accords bilatéraux sont préconisés. Ils concerneront directement le Burkina Faso qui est relié au câble à fibre optique Sat-3/Wasc/Safe, qui transite par Abidjan.

Le projet - concerté - de migration vers l’audiovisuel numérique ainsi que le développement des réseaux multimédias sont également programmé, et leur mise en service prévue avant 2015.

Dans bien d’autres domaines – agriculture, foncier rural, production minière, culture et tourisme, environnement, éducation, recherche scientifique – les termes de partenariats gagnant-gagnant ont été définis afin que les deux pays aboutissent dans leur volonté réciproque de mutualiser leur richesse pour accélérer le progrès économique et social.


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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 07:59

 

Pour en finir avec les crises alimentaires

 

Paru dans Les Afriques – 3 mai 2012

 

 

100_1326-copie-1.JPGL’insécurité alimentaire s’invite une fois de plus à la table des pays du Sahel. Pourtant, la région ne manque pas de ressources agricoles. Elles sont même largement exportées, notamment à destination du Vieux continent.

 

Sécheresse, vulnérabilité au changement climatique, hausse des prix des denrées alimentaires et du pétrole, insuffisance de l’infrastructure et de la maîtrise des techniques de production, faible productivité des exploitations agricoles, instabilité politique et conflits, démographie galopante Les maux identifiés comme facteurs déclencheurs de la crise alimentaire dans la zone sahélienne sont légion. La Communauté internationale tente de remédier à cette « pandémie » en distribuant des produits nutritionnels. Le Programme alimentaire mondial orchestre les opérations avec des aliments de supplément prêt à l’emploi, dont Plumpy’Sup, un substitut composé de matière grasse, de sucre, de pâte d’arachide et de produits dérivés du lait. Il est fabriqué par Nutriset, leader mondial dans son domaine.

Depuis des décennies, la prise en charge de la malnutrition incombe donc principalement à l’Occident. « Déjà, dans les années 1980, François Guillaume (alors président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles et ministre de l’Agriculture de 1986 à 1988) engageait les agriculteurs français à produire plus pour nourrir les habitants des pays du tiers-monde », se souvient Isabelle Janin, agricultrice. Pour suppléer le manque, l’Union européenne distribuait ses surplus agricoles, et notamment ses excédents laitiers. Seulement, on ne disait pas à l’époque que pour nourrir les vaches des pays producteurs de lait, on importait du tourteau d’arachide… du Sahel.

 

Exploitation des ressources

C’est un collectif d’agriculteurs réunis au sein d’une association, le Centre de relations internationales entre agriculteurs pour le développement, qui décèle cette anomalie. Ensemble, ils signent l’ouvrage « Nos excédents laitiers : chance ou danger pour le Tiers-Monde ». On y découvre qu’au plus fort du pic de sécheresse des années 1970, les pays sahéliens – au premier rang duquel le Sénégal – ont exporté des tombereaux de tourteau d’arachide en Europe.

Entre 1971 et 1973, quelque 848 000 tonnes de protéines (équivalant à 991 milliards de calories) a été expédié aux clients européens, tandis qu’en retour, le Sahel a importé 256 000 tonnes de protéines (soit 763 milliards de calories) sous forme de céréales. Un constat sans appel s’impose alors : les pays sahéliens ont exporté 2 à 5 fois plus de protéines durant la sécheresse qu’ils n’en ont importée.

Ainsi donc, une grande partie des cultures d’oléagineux de cette région est destinée aux bovins d’Europe, et une autre quantité pourvoit à la consommation d’huile de table du Vieux continent. Et quand il y a déficit alimentaire, dans les pays de la bande sahélo-saharienne qui ont misé sur les cultures de rente pour s’assurer d’indispensables revenus, on compense, notamment avec de la poudre de lait.

 

Inverser la tendance

L’aberration d’un tel système interpelle ces agriculteurs français. « Nous nous sommes dits, attention, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond », se souvient Isabelle Janin. A l’issue de ce constat, un échange va s’établir avec leurs pairs du Sahel et leurs témoignages vont bien vite confirmer leur hypothèse. Un technicien agricole du Burkina Faso leur écrit : « Nous faisons des cultures destinées à l’alimentation de vos bétails. C’est le cas des tourteaux d’arachide et des graines de coton. Le résultat, en milieu rural, c’est que nos animaux n’ont rien. Nous avons pourtant besoin de ces produits pour une meilleure production de nos cheptels mais ils sont vendus à des industriels français ». Un Sénégalais précisait à la même époque que l’aide alimentaire ne contribuait pas au développement de structures agricoles, et qu’elle n’encourageait pas à l’essor de la production locale. En outre, comme l’indiquait un Malien, « les paysans du Sahel qui reçoivent ce lait ne sont pas préparés à sa consommation, et cela provoque souvent des diarrhées et des dysenteries ».

Trois décennies plus tard, les cultures de rente pèsent encore lourd dans la balance des économies des pays du Sahel, mais la tendance s’infléchit graduellement en faveur du développement de l’agriculture et de l’élevage pour assurer la sécurité alimentaire des populations locales. Le Niger s’y emploie d’ores et déjà. La révolution verte est à l’œuvre à travers l’initiative « 3N », « Les Nigériens nourrissent les Nigériens ». Pour la période 2011-2016, le gouvernement a prévu d’injecter près de 1 000 milliards de FCFA dans le cadre de « l’I3N ».


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