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  • : VERONIQUE NARAME - JOURNALISTE
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LE CHOIX DE LA REDACTION

 

 

ALTERNATIVES INTERNATIONALES  n° 067

Juin 2015

       Boko Haram épuise le Cameroun

Par Véronique Narame
A Maroua et Minawao
 
couverture
                  

Depuis un an, le Cameroun fait face aux assauts meurtriers de la secte nigériane Boko Haram. Et contribue, depuis 2013, à l'accueil sur son territoire de 40 000 réfugiés nigérians dans le camp de Minawao.

 

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LE CHOIX DES INTERNAUTES

JUIN 2015

Algérie / Industrie électrique et électronique : Moderniser et restructurer

Algérie  / Maritime : L'Algérie combine mer et terre

Côte d'Ivoire / Socitech Groupe : Contribuer à la digitalisation de l'Afrique

Burkina Faso / Sibiri François Yaméogo, Styliste Modéliste

Algérie / Photo reportage au Salon international du livre d'Alger

Burkina Faso / Des infrastructures performantes pour l'industrie

 

 

8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 07:16

 

Isaac Gnamba-Yao :

manageur du changement de

la Poste de Côte d'Ivoire

 

Paru dans CIO Mag – Avril/Mai 2012

 

Isaac.jpg« Ensemble, construisons la confiance », telle est la vision de la Poste de Côte d’Ivoire, qui déploie ses capacités pour relancer les activités de transfert de produits et de services. Les Technologies de l’information et de la communication accompagnent cette restructuration. Elles facilitent la mise en œuvre de services financiers par des terminaux de paiements électroniques et par Internet. Et vont accélérer la numérisation de l’institution, laquelle disposera d’équipement informatique et de prestations à forte valeur ajoutée. De multiples applications sont programmées pour la Poste numérique comme des espaces Internet, le e-Commerce, des boites postales électroniques…

 

 

Vecteur de développement

« Il y a une volonté politique clairement affichée de faire de la Poste de Côte d’Ivoire un vecteur de développement », assure Isaac Gnamba-Yao, qui a été nommé directeur général adjoint. Cet expert des TIC, qui détient une solide expertise commerciale dans le domaine, sait qu’il peut compter avec les équipes positionnées sur les 200 agences postales du pays, pour relancer l’institution postale.

« A l’heure où la Côte d’Ivoire revient dans le concert des nations, la Poste entend jouer pleinement sa partition », confirme-t-il, annonçant la tenue d’un séminaire sur la qualité de service, organisé en mars à Abidjan par l’Union postale universelle. Lui succèdera, du 9 au 12 avril, la Conférence des ministres des Postes de l’Afrique de l’Ouest.

« Ces réunions marquent le coup d’envoi d’actions de même importance », prévient le directeur général adjoint. L’accession du président Alassane Ouattara à la tête de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest renforce encore davantage la perspective d’une normalisation des activités de l’institution postale avec les administrations des pays de la sous-région – dont le Burkina Faso. « C’est une motivation supplémentaire pour nous », convient-il.

 

Saut numérique

L’occasion est donnée à ce challengeur, spécialiste du e-Paiement et des questions de e-Gouvernance, de mobiliser ses compétences pour accompagner le changement. Avec plusieurs expérimentations remportées avec succès - notamment la commercialisation, dès 2000, d’une offre Internet en région -, Isaac Gnamba n’est pas à court d’idées innovantes et sait convaincre.

Pour s’entourer du concours des partenaires techniques et financiers, il vise l’excellence – et l’obtient -, ce qui lui vaut la confiance des multinationales du secteur IT.

Tour à tour recruté par Access Télécom, Côte d’Ivoire Télécom (dont il a été l’un des concepteurs du projet internet Aviso), Orange Côte d’Ivoire, Acell RCA et I-mate Plc à Dubaï Internet City, il peut capitaliser sur un vaste savoir-faire. Et saura, sans nul doute, transférer son expertise à la Poste ivoirienne, de sorte qu’elle accomplisse le saut numérique qui s’impose pour que la Côte d’Ivoire s’aligne sur les standards internationaux en matière de transactions électroniques et de livraison du courrier.

 


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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 12:30

 

Sylvestre Sem : « Nous souhaitons valoriser la

fonction de DSI »

 

Paru dans CIO Mag – Avril/Mai 2012

 

 

Sylvestre Sem est un acteur majeur du secteur informatique et télécommunications en Côte d’Ivoire. Depuis le 1er mars, il est directeur général adjoint en charge des systèmes d’information (SI) de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI).

 

« Je suis chargé de la coordination, de la conception, de l’implémentation, de l’organisation et de l’exploitation des systèmes d’information - informatique et téléphonie - de ces deux sociétés », explique Sylvestre Sem. Il supervise un ensemble de projets d’entreprise à forte composante SI qui vont optimiser la gestion des infrastructures de production d’eau et d’électricité, celle de la relation clientèle ainsi que les services supports. « Ce poste est le signe que la CIE et la SODECI misent sur les systèmes d’information pour leur croissance et leur compétitivité ».

 

Force de propositions

En parallèle, ce dernier préside le Club des Directeurs des systèmes d’information (DSI), une structure qui a vocation à favoriser le partage d’expériences entre professionnels, et à accroître leur champ d’action au sein des entreprises. « Considérant les systèmes d’information comme facteur de compétitivité, de performance et de création de valeur, nous souhaitons valoriser la fonction de DSI », déclare cet ingénieur en génie électrique, passé maitre en matière d’expertise en TIC.

Sa longue expérience - il a été débuté en 1984 comme ingénieur système après l’obtention de son diplôme à l’Ecole supérieure d’électricité de Paris (Supélec) - lui confère bien légitimement la compétence pour impulser des projets innovants au sein de ce club. Sylvestre Sem prévoit que l’organisation soit force de proposition, et qu’elle participe aux réflexions mises en œuvre  dans le cadre de la stratégie nationale des TIC. Le Club des DSI entend ainsi encourager le développement de partenariats avec les universités et les grandes écoles. Une commission technique a été créée à cet effet. D’autres commissions ont été missionnées pour faciliter le déploiement de l’Information Technology Infrastructure Library (ITIL) au sein des entreprises, ou encore l’utilisation des freewares. Un plan d’action de deux ans a été validé en ce sens avec l’ensemble des DSI.

 

Créer des synergies

Depuis près de trente ans qu’il opère dans les systèmes et réseaux des sociétés publiques d’eau et d’électricité, Sylvestre Sem connaît parfaitement l’importance de la mise en synergie de toutes ces ressources. « Mon souhait est de favoriser les initiatives communes et la concertation entre membres du club des DSI. Ceci permet notamment d’adapter les solutions IT aux spécificités régionales », souligne-t-il, ajoutant : « Dans un domaine IT en perpétuelle évolution, et face à un marché de plus en plus concurrentiel, le DSI doit toujours être dans une démarche d’innovation, de veille technologique et de projet ». 

Tout cela contribue, in fine, à soutenir la croissance de la Côte d’Ivoire, et c’est là le ressort de la motivation de cet homme de réseaux qui milite en faveur d’une meilleure prise en compte de la fonction du DSI. Tout ce qu’il fait agit d’ailleurs dans le sens de l’intérêt général. C’est ce qui explique qu’il accorde une si grande importance au développement rural de proximité, un domaine où il s’implique personnellement. « En investissant dans sa communauté rurale, en l’accompagnant dans ce processus, on parvient à responsabiliser chaque citoyen vis-à-vis de la lutte contre la pauvreté. Et c’est en s’impliquant dans le développement de proximité que nous pourrons dire, dans quelques années, que nos pays ont atteint un niveau satisfaisant de développement social et économique », conclut-il.

 


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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 09:23

 

Protection maximum avec la micro-assurance

 

Paru dans African Banker / Avril-Mai-Juin 2012

 

cima_logo.jpgPrémunir les populations à faible revenu contre les risques, telle est la vocation de la micro-assurance. En Afrique francophone, le dispositif s’étoffe. 

 

En Afrique, 2,6% d’assurés (14,7 millions de personnes) auraient souscrit un produit de micro-assurance. En Afrique centrale, du Nord et de l’Ouest, ils seraient 1,9 millions, majoritairement au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Burkina Faso et au Cameroun. C’est l’assurance-vie qui domine le marché, avec 9,5% de contrats pour l’assurance-décès. Les produits de santé ne couvrent qu’environ 0,3% des personnes ciblées. L’assurance des biens et celle des activités agricoles sont encore moins répandues, avec respectivement 0,2% et 0,1% du marché potentiel.

Au sein de la zone CIMA (Conférence interafricaine des marchés d’assurances, qui comprend 14 pays d’Afrique francophone), les institutions de micro-finance (IMF) comptent 8,3 millions de clients (assurés et ayant-droits). En dépit d’une croissance soutenue entre 2005 et 2008, l’attrait des populations pour ce type de produit est jugée insuffisant, tout comme l’intérêt des assureurs, peu enclins à diversifier leurs solutions, si ce n’est l’assurance-décès, proposée en partenariat avec les banques et les IMF.

Pour inverser la tendance, l’environnement législatif devra être modifié, via une règlementation et des incitations fiscales favorables aux prestataires. De plus, un travail de sensibilisation des consommateurs potentiels devra être effectué, notamment en direction des secteurs informels. Ce à quoi s’emploie l’Union des assurances du Burkina Vie (UAB Vie), avec Cauri d’or, une formule adaptée à l’économie informelle.

Depuis le lancement de ce micro produit, en 2003, son évolution ne se dément pas : il a connu un taux de croissance de 34%. Au Mali, Nyèsigiso, une institution financière canado-malienne de type coopératif, fonctionne quant à elle depuis plus de vingt ans. Elle soutient les producteurs agricoles, notamment de la région du Sahel, et dispose d’un régime de prévoyance-crédit offrant une couverture améliorée en cas de sinistre. En 2012, son expansion se confirme avec une prévision à la hausse sur l’ensemble des caisses du réseau Nyèsigiso. Le crédit devrait ainsi connaître une croissance de 18,27%, l'épargne de 13, 54% et le sociétariat de 8,60%.

Au Sénégal, un projet pour développer le marché de la micro-assurance est en cours de réalisation avec un pool d’assureurs, parmi lesquels figurent Cnart, Askia, CGA, ASS, Salama et NSIA. Il est soutenu par l’Agence française de développement et le Centre international de recherche et développement. Enfin, au Bénin, une initiative similaire s’élabore avec deux produits - santé et capital-décès – distribués par l’assureur The Catholic Relief Services. Il sera commercialisé à 225 FCFA par mois et par bénéficiaire. Au Cameroun, la distribution d’un régime d’assurance bétail est en négociation entre un assureur et un réseau d’IMF.

 


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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 10:20

 

Koné Lacina : l’excellence

au service de la Côte d’Ivoire

 

Paru dans CIO Mag / Avril-Mai 2012

 

images-copie-1.jpgC’est à un poste clé que Koné Lacina, conseiller du président de la République chargé des Technologies de l’information et de la communication (TIC), a été nommé. Il lui incombe de fournir son expertise pour la mise en œuvre de la stratégie « Côte d’ivoire Emergence 2020 ».

Pour que le pays s’engage sans délai vers un modèle économique fondé sur la connaissance, le président Alassane Ouattara s’est attaché le concours de cet éminent spécialiste des TIC, qui a obtenu ses titres à l’international, sur pas moins de trois continents. Aux Emirats arabes unis, Koné Lacina a acquis un bachelor en génie électrique et électronique ; en Grande-Bretagne, il a validé son grade de polytechnicien à l’X de Brunel ; et aux Etats-Unis, son MBA.

Après trente années d’activités à l’étranger, dans les plus grandes entreprises - notamment Intelsat et le prestigieux cabinet de consulting américain Booz Allen Hamilton dont il a dirigé les programmes de développement des TIC dans les télécoms, les médias, l’industrie spatiale, l’aéronautique et le transport -, Koné Lacina  est revenu en 2011 en Côte d’Ivoire pour fournir l’expertise qui lui a été commanditée par le chef d’Etat.

 

Créer de la richesse

A présent, il transfert son savoir pour édifier la société de l’information et de l’économie numérique dont vont bénéficier les Ivoiriens. « La vision profonde est d’aller vers un modèle économique fondé sur la connaissance, génératrice d’emploi, de croissance et de richesse, et de relever ainsi le défi du développement humain », convient ce père de famille, qui a cœur de se battre pour que la Côte d’Ivoire accomplisse, elle aussi, sa révolution technologique. « Les grandes orientations de cette vision sont en cours de réalisation », déclare Koné Lacina, ajoutant : « Un projet de décret définit les modalités d'attribution des autorisations d'utilisation des réseaux de télécommunications mobiles de troisième génération (3G), et un texte relatif aux télécommunications et aux TIC est en cours d’adoption. En outre, le premier schéma directeur de la gouvernance électronique entre dans sa phase d’application, et un plan stratégique national d’e-Education est sur le point d’être finalisé. Il en est de même pour le développement de la cybersanté et pour celui de l’e-Agriculture ».

Le conseiller du président fait remarquer que le Groupement des opérateurs du secteur des TIC de Côte d’Ivoire (GOTIC) concourt à la réalisation de cette politique volontariste. L’organisation patronale joue un rôle moteur dans le développement technologique et la création d’emplois.

 

Accès à l’outil informatique et Internet

L’ambition des pouvoirs publics est de promouvoir un service de qualité sur l’ensemble du territoire et à destination de tous les citoyens. Dans cette optique, il a été convenu d’équiper 500 000 foyers d’un ordinateur et de la connexion Internet y afférente, et d’ouvrir des cybercentres dans les quartiers populaires et les zones rurales. En parallèle, un comité interdisciplinaire, piloté par le ministère de la Communication, a été installé pour le passage à l’audiovisuel numérique avant 2015.

Le programme national en faveur des TIC est colossal. Il est à la mesure des objectifs que s’est assignée la présidence de la République pour soutenir l’essor de l’économie ivoirienne.

A charge pour Koné Lacina de concevoir et structurer l’ossature de cette entreprise, avec la contribution d’investisseurs. « Ces réalisations pourront s’accélérer via un programme de partenariat public-privé, ou de type Build Operate Transfer, avec les investisseurs du secteur des TIC », souligne-t-il. Le défi est de taille, mais la capacité de résilience de la nation ivoirienne est à même de le relever. A fortiori grâce aux conseils avisés de cet opérateur doté d’une expertise confirmée en la matière.


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