Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : VERONIQUE NARAME - JOURNALISTE
  • : Journaliste Contact : veronique.narame@free.fr | Twitter : @veroniquenarame
  • Contact

LE CHOIX DE LA REDACTION

 

 

ALTERNATIVES INTERNATIONALES  n° 067

Juin 2015

       Boko Haram épuise le Cameroun

Par Véronique Narame
A Maroua et Minawao
 
couverture
                  

Depuis un an, le Cameroun fait face aux assauts meurtriers de la secte nigériane Boko Haram. Et contribue, depuis 2013, à l'accueil sur son territoire de 40 000 réfugiés nigérians dans le camp de Minawao.

 

Lire la suite.

Recherche

LE CHOIX DES INTERNAUTES

JUIN 2015

Algérie / Industrie électrique et électronique : Moderniser et restructurer

Algérie  / Maritime : L'Algérie combine mer et terre

Côte d'Ivoire / Socitech Groupe : Contribuer à la digitalisation de l'Afrique

Burkina Faso / Sibiri François Yaméogo, Styliste Modéliste

Algérie / Photo reportage au Salon international du livre d'Alger

Burkina Faso / Des infrastructures performantes pour l'industrie

 

 

6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 12:21

 

Un gouvernement d’ouverture au

Burkina Faso

  

Paru dans Les Afriques - 28 avril au 4 mai 2011 

 

luc_adolphe_tiao.jpgAprès une période de troubles dans les rues de la capitale et dans quelques autres villes du pays, le chef de l’Etat burkinabé a dissout le gouvernement et nommé un nouveau Premier ministre.  Luc Adolphe Tiao succède à Tertius Zongo. Portrait.

 

Lundi 18 avril,  Beyon Luc Adolphe Tiao a été nommé Premier ministre par le président Blaise Compaoré. Le nouveau locataire de la Primature prend ses marques au lendemain des manifestations qui ont émaillé la tranquillité du « pays des hommes intègres ». Il dirige le nouveau gouvernement dont la composition a été dévoilée le 21 avril et qui est constitué de 29 ministres.

Luc Adolphe Tiao n’aura pas eu le temps de boucler ses trois années à Paris en qualité d’ambassadeur du Burkina Faso en France. Le chef de l’Etat a installé à la tête du gouvernement cet ancien journaliste qui a présidé le Conseil supérieur de la communication (CSC). Il lui incombe à présent de mettre tout en œuvre pour faciliter la sortie de crise qu’a vécue le Burkina Faso ces derniers jours. Décrit par son entourage comme un homme de dialogue et d’écoute, le Premier ministre va devoir user sans compter de ses compétences pour restaurer une unité entre la base et le sommet, dans un pays confronté à la flambée des prix alimentaires et qui a, de surcroît, encaissé les contrecoups de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire et des insurrections en Afrique du Nord.

 

Homme d’ouverture

C’est un diplomate doublé d’un communicant qui siège à présent au Premier ministère. A son actif, une solide formation acquise dans la sous-région et à l’international. Passé tout d’abord par Dakar pour obtenir son diplôme de journalisme, Luc Adolphe Tiao revient à Ouagadougou étudier le droit et repart sur un 3ème cycle en sciences de la communication, qu’il valide à Montréal, avant d’achever un cursus d’études en sciences politiques et en relations internationales à Paris. Sa trajectoire professionnelle est de même facture. Il est successivement ambassadeur du Burkina Faso en France (2008 à avril 2011), président du Conseil supérieur de la communication (2001-2008) et conseiller en communication près le Premier ministre (1996-2001). Il est avant cela attaché de presse à l’ambassade du Burkina Faso à Paris dans les années 1990, secrétaire général du ministère de la Communication et de la culture, et directeur général des éditions Sidwaya, le quotidien national. On lui doit également des publications sur les politiques et stratégies de l’information et de la communication, ainsi que sur les processus de transition démocratique en Afrique au sud du Sahara.  

 

Médiation entre la base et le sommet

A 57 ans, Luc Adolphe Tiao est décrit comme un personnage consensuel. Sa nomination est bien accueillie au Burkina Faso. On salue en lui le talent et la rigueur dont il a fait preuve dans l’exercice de ses précédentes fonctions, ainsi que son sens aigu des responsabilités. Il est présenté comme un homme d’ouverture doté de qualités d’écoute et d’une capacité au dialogue. Sa légitimité à exercer cette haute fonction n’est pas à prouver pour ses pairs journalistes qui l’ont côtoyé.

Connu par ailleurs pour son dynamisme, celui qu’on surnomme LAT va devoir mobiliser toute son énergie pour mener tambour battant les consultations qui s’imposent et engager les réformes qu’il convient pour s’acheminer vers une sortie de crise. « Ma préoccupation c'est d'abord de voir avec les partenaires sociaux quelles mesures prendre, en fonction de nos moyens, pour réduire les effets de la vie chère », a-t-il d’ores et déjà promis.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires