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  • : VERONIQUE NARAME - JOURNALISTE
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LE CHOIX DE LA REDACTION

 

 

ALTERNATIVES INTERNATIONALES  n° 067

Juin 2015

       Boko Haram épuise le Cameroun

Par Véronique Narame
A Maroua et Minawao
 
couverture
                  

Depuis un an, le Cameroun fait face aux assauts meurtriers de la secte nigériane Boko Haram. Et contribue, depuis 2013, à l'accueil sur son territoire de 40 000 réfugiés nigérians dans le camp de Minawao.

 

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LE CHOIX DES INTERNAUTES

JUIN 2015

Algérie / Industrie électrique et électronique : Moderniser et restructurer

Algérie  / Maritime : L'Algérie combine mer et terre

Côte d'Ivoire / Socitech Groupe : Contribuer à la digitalisation de l'Afrique

Burkina Faso / Sibiri François Yaméogo, Styliste Modéliste

Algérie / Photo reportage au Salon international du livre d'Alger

Burkina Faso / Des infrastructures performantes pour l'industrie

 

 

10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 20:25

 

« Et la lumière en ce jardin »

Catherine Rossi

Editions Chèvre-feuille étoilée

168 pages

 

Paru dans Arabies - Mars 2010

 

 

Il se dégage de prime abord de ces pages comme un sentiment de gâchis. Comme si la Grande Histoire avait brisé les rêves de plusieurs générations, les précipitant ainsi inéluctablement dans le chagrin. Ces récits de familles qui s’entremêlent et finissent par se confondre mettent en scène la destinée d’êtres qui laissent une part d’eux-mêmes à chaque départ pour le front et reviennent fatalement meurtris.


C’est tout d’abord Léonce, tout juste revenu des sombres tranchées de Verdun et qui part s’affranchir de sa situation militaire en Algérie, découvrant la « mentalité coloniale ». Suzanne, qu’il épousera, sera témoin de cette « frontière infranchissable » avec le personnel domestique. Puis ce sera au tour de leur fils de sacrifier sur d’autres fronts sa jeunesse pour servir - comme tant d’autres - la patrie.


Pourtant, par-delà les déchirures occasionnées par ces « harangues totalitaires et ces crimes dont la honte ne finira pas de poursuivre les deux tiers de la planète », vaincra l’incompressible élan de vie. Et ces protagonistes malgré eux parviendront finalement à  renouer les fils épars de ces itinéraires fragmentés et à recomposer, par petites touches successives, un motif à l’éclat moins écarlate.


C’est en Tunisie, au Maroc et en Egypte, que nous emmènera la narratrice, puis finalement en Algérie, où elle emboitera le pas de son grand-père… « Bou Saâda, l’oasis du bonheur, qu’il me semblait si bien connaître sans l’avoir parcourue, pour y tracer l’itinéraire d’un homme dont même la tombe avait disparu. »

 

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