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  • : VERONIQUE NARAME - JOURNALISTE
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LE CHOIX DE LA REDACTION

 

 

ALTERNATIVES INTERNATIONALES  n° 067

Juin 2015

       Boko Haram épuise le Cameroun

Par Véronique Narame
A Maroua et Minawao
 
couverture
                  

Depuis un an, le Cameroun fait face aux assauts meurtriers de la secte nigériane Boko Haram. Et contribue, depuis 2013, à l'accueil sur son territoire de 40 000 réfugiés nigérians dans le camp de Minawao.

 

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LE CHOIX DES INTERNAUTES

JUIN 2015

Algérie / Industrie électrique et électronique : Moderniser et restructurer

Algérie  / Maritime : L'Algérie combine mer et terre

Côte d'Ivoire / Socitech Groupe : Contribuer à la digitalisation de l'Afrique

Burkina Faso / Sibiri François Yaméogo, Styliste Modéliste

Algérie / Photo reportage au Salon international du livre d'Alger

Burkina Faso / Des infrastructures performantes pour l'industrie

 

 

3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 19:13

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Tour Med - Edition Méditerranée

"Enfidha : un neuvième aéroport pour la Tunisie et Tunisair"

enfidhaairport
 
2
mars 2010


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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 08:06

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Tour Med - Edition Méditerranée


"Tunisie : La formule des Dars, maisons d'hôtes, se développe"

25 février 2010

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 16:58

Des solutions informatiques tunisiennes


Paru dans Arabies - Février 2010

 

 

 

En Tunisie, dix sociétés de services informatiques et éditeurs de logiciels mutualisent leurs compétences et édifient un partenariat avec les entreprises d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique.

 

 

 

« Spécialiste dans la conduite de projets Nearshore, Get’IT est un consortium de sociétés Tunisiennes de services informatiques, éditeurs de logiciels, intégrateurs de solutions, web-agencies, centre d’appels, parmi les leaders en Afrique du Nord ». Sur la toile, le concept paraît simple, encore fallait-il y songer. Et fallait-il que ces chefs d’entreprises croient possible de coordonner leurs actions et de mutualiser leurs savoir-faire. Cela, Get’IT l’a fait. « Le groupement d’intérêt économique (GIE) existe depuis cinq ans et permet d’atteindre la taille critique pour se positionner à l’international, et développer ainsi des projets d’envergure en partenariat » atteste Khaled Mehiri, responsable de l’animation du consortium et dirigeant d’Aramis sourcing, un cabinet de conseil.

Avec 500 collaborateurs recrutés parmi l’élite du secteur des technologies de l’informatique ainsi que la certification des meilleurs éditeurs et professionnels de technologie (Microsoft, Nokia, Oracle, IBM, HP…), Get’IT est une référence pour ses clients qui ont ainsi un accès continu à l’innovation. L’offre de services  informatiques est en outre proposée à des coûts compétitifs.


Représentation. Implantés à Tunis et disposant de bureaux en Algérie, en Autriche, en Allemagne, en France et au Maroc, les dix sociétés membres du consortium rayonnent sur l’Afrique du Nord, et bénéficient de sérieuses références en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe.

A seulement deux heures de vol des principales capitales européennes, elles sont au premier plan pour l’offre de services et de prestations offshore. « Nous sommes actifs sur plusieurs marchés francophones et germanophones. Quatre de nos entreprises ont plus particulièrement développé des projets en Allemagne, dont l’un avec SAP, l’un des plus importants concepteurs de logiciels du monde. Les partenaires allemands nous ont proposé de constituer un centre de compétences sur la région MENA. Get’IT a été un point d’entrée et la collaboration fonctionne depuis 2007 avec une équipe pluridisciplinaire de consultants » explique Khaled Mehiri.

Cynapsys est une des sociétés présentes -via ses filiales- à Paris et Munich. Active dans les métiers liés à l’ingénierie informatique, elle propose des solutions à haute valeur ajoutée dans les domaines des télécommunications, de la finance, et de l’industrie. Parmi ses clients, Sotugar (Tunisie), Sagem en France ou encore en Siemens  en Allemagne.

La SARL tunisienne kopiLeft bénéficie quant à elle des appuis et des soutiens commerciaux de ses sociétés situées à Vienne, en Autriche et à Saint-Cloud, en France. Société à 100 % exportatrice, elle a axé ses services sur l’offshore informatique - en ingénierie et en exploitation -, à destination des petites et moyennes entreprises européennes.

Access to e.business (A2E), agence de webmarketing spécialisée dans la promotion et la communication sur Internet, réalise de son côté 30 % de son chiffre d’affaires à l’export, avec des clients tels Mercedes Benz, Tunisiana, Lufthansa, Fanta, Virgin, Samsung… Positionnée depuis 1999 sur le segment, l’entreprise offre un service de conseil à tous ceux qui veulent créer un "buzz" autour de leur produit et ramener du trafic sur leur site. Outre le conseil et le référencement, l’équipe webmarketing d’A2E crée, gère et modère en trois langues (Français, Anglais et Arabe) le contenu des sites. 

A la pointe des nouvelles technologies, le Centre de contact Tunis Call Center optimise la relation client grâce à une offre onshore et offshore compétitive qui permet aux entreprises de déléguer certaines compétences. Il est affilié au groupe financier TLG. « Opérant principalement sur les marchés de l’Europe francophone et l’Italie, nous disposons de 200 positions réparties sur deux sites de production interconnectés. Nous accompagnons nos clients dans l’externalisation de leur plate-forme » précise la direction qui dispose de ressources humaines qualifiées et performantes. Leurs sont ainsi confiés d’importants volumes d’appels, a l’instar de celui qui leur a été attribué par le leader français de l'énergie solaire photovoltaïque, pour démarcher les particuliers.


Implantation. S’agissant du Maghreb central, trois des Sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) du GIE se sont depuis des années installées en Algérie, via leurs filiales. Discovery est l’une d’entre elles. Spécialisée dans l’ingénierie, versant logiciels et intégration des solutions de gestion, elle a décroché un contrat majeur pour installer des progiciels de gestion, dans le cadre de la mise à niveau industrielle. Créé en 1993, c’est le premier acteur à être certifié ISO 9001 sur le marché maghrébin. Ses intervenants sont des professionnels hautement qualifiés issus des grandes écoles (Ecole nationale des sciences de l’informatique, Institut supérieur de gestion, Institut des hautes études commerciales, Ecole nationale d’ingénieurs…) de Tunisie, d’Algérie et du Maroc. Fort de ses compétences, Discovery opère également sur le marché européen en conduisant des projets de sous-traitance.

Hotix est également présent en Algérie et au Maroc, ainsi qu’au Mali, au Kenya et en Egypte. La société informatique est pionnière dans sa discipline : le développement d’une gamme complète de solutions technologiques de gestion hôtelière qui sont commercialisées et installées dans 53 pays. Elle compte plus de 150 clients. Parmi ses références au Maghreb : la chaine libyenne Laico et le Club Med pour la Tunisie, Accor et Jnan Palace au Maroc, le Sofitel d’Alger et Safir Mazafran, en Algérie.

MediaNet, l’un des plus grands spécialistes en Tunisie dans les métiers des Nouvelles technologies de l’information et de la communication est aussi membre de Get’IT. Concepteur et réalisateur de sites web, il fournit toute une palette de services connexes : référencement, mesure d’audience, développement de jeux sur Internet… Il est également positionné sur la création de ressources pédagogiques adaptées aux plateformes d’enseignement à distance. « Sa maîtrise de la programmation informatique ainsi que son expérience dans la manipulation des outils graphiques permettent à MEDIANET de proposer des contenus pédagogiques adaptés à Internet et des supports multimédia d’auto-formation » attestent ses concepteurs qui ont comme clients le Centre de formation et d’appui à la décentralisation, le Technopôle de Sousse ou encore l’université virtuelle de Tunis. Lui ont de la même manière été confiés la conception, le design et le développement de quantité de sites web, dont ceux de Tunisie Telecom, de la Compagnie des phosphates de Gafsa, ou encore celui de la présidence de la République tunisienne et de l’Institut de financement du Maghreb arabe.

 

L'expertise. Get’IT peut aussi s’adosser pour son développement à l’international à l’expertise d’OXIA, leader reconnu des services informatiques et du nearshore au Maghreb et acteur de référence en Europe. Mehdi Tekaya est le président du groupe. A son actif, plus de 20 ans  dans le conseil et le management auprès de grands comptes européens et mondiaux opérant sur tous les continents. La SSII qui emploie plus de 130 personnes réalise 70 % de son CA à l’export, capitalisant l’expérience de plusieurs années de projets tant en Afrique du Nord (Banque nationale agricole Tunisie, Wataniya Télécoms Algérie, Lydec Maroc, Cimpor Egypte) qu’en Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Sénégal, Ghana). L’une de ses interventions a notamment consisté en l’installation d’un système d’information adapté au leasing, et respectant les exigences de son client, Burkina Bail, un établissement financier spécialisé dans le financement des PME et PMI de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Enfin, deux entreprises ont récemment adhéré au consortium Get’IT. Il s’agit de Topnet, fournisseur d’accès Internet, leader en Tunisie sur son segment de marché. Créé en 2001, il compte plus de 120 000 abonnés avec une part de marché de 43 %. Ses produits et services sont utilisés par Schlumberger, Qatar Airways, Valeo, Assurances Maghrebia…

« Topnet mise sur un lancement en force de la commercialisation à l’étranger de ses solutions d’hébergement » est-il indiqué. C’est du reste ce qui a motivé son entrée dans le groupement des SSII.

Il en est de même pour la société Netsystem, qui,  grâce au maillage international de Get’IT, pourra plus facilement proposer son expertise à des partenaires étrangers.  « L’adhésion de Netsystem accroît donc ses possibilités de développement. Après une installation remarquée en Suisse et plus récemment au Maroc,  elle aura les moyens de poursuivre son ascension à l’international. Les solutions de gestion électronique de documents et les outils d’aide à la décision pourront trouver un écho plus large avec le puissant réseau étranger mis à sa disposition » peut-on lire sur le portail de ces sociétés de services informatiques high tech fédérées par Get’IT.

En 2010, le groupement d’entreprises renforce d’ailleurs sa présence continentale, en se dirigeant vers le Sud, à destination de l’Afrique francophone. Niger, Mali, Sénégal, Mauritanie et Burkina Faso sont les cinq pays en direction desquels va être orientée partie de leurs actions, auprès de donneurs d’ordre institutionnels et des opérateurs bancaires et des télécoms. Ils concentrent aussi leur attention sur l’Arabie Saoudite en maintenant une veille soutenue sur ce marché.

 

 

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 08:15

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Rubrique Tour Med - Edition Méditerranée

"Tamerza Palace : une oasis de fraîcheur dans le Sud Tunisien"

23 février 2010


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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 17:38

Nuits cristallines sous des cieux étoilés




Séjour tout en douceur dans l'un de ces hôtels de standing de Tozeur ou de Douz
villes sahariennes du sud tunisien.


                                  Une esthétique des plus raffinées...
véronique 001 Hotel-2.jpg Images-3-0494.jpg Images-3-0493.jpg Images-3-0492.jpg

...dans un environnement idyllique.

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  De savantes et subtiles harmonies

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Hôtels et palaces pour des séjours de toute beauté.

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nuit


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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 09:50

 

Le Jasmin d’or

Première édition d’un programme lancé par l’ONTT

 

1650 professionnels ont participé à la formation en ligne impulsée par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), à Paris, entre mars 2009 et octobre de la même année. « Le Jasmin d’or est la première édition d’un programme lancé par l’ONTT» explique Fétia Knani, Directrice pour la France de l’ONTT.
Lire la suite dans TourMag.Com - 20 janvier 2010 : link

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 21:30


Des projets futuristes

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Technologies, culture, sport… Les différents programmes d’infrastructures initiés par la Tunisie vont lui permettre de se faire une place de choix sur l’échiquier économique mondial.

 

Paru dans Arabies, Mensuel du monde arabe et de la francophonie – Septembre 2008

 

 

 

La Tunisie poursuit son expansion en confortant sa position de centre international de commerce et d’expertise. Soutenue en cela par une économie structurée, qui, au fil du temps, a consolidé ses assises au sein de la zone euroméditerranéenne autant que du marché mondial, elle a impulsé un grand nombre de projets qui vont encore renforcer son rayonnement dans de nombreux secteurs d’activités. A fortiori depuis son entrée dans le jeu du libre échange avec l’Europe, en 2008. Cette réussite a pu s’accomplir grâce à l’investissement du pays dans la formation de ressources humaines et par l’adoption d’une politique sociale pertinente. La réforme des institutions et les mesures fortes pour le soutien aux entreprises ont également contribué à ce dynamisme. La mise en œuvre d’un processus d’urbanisation soucieux de préserver les équilibres naturels et patrimoniaux y a également participé. Positionnée de la sorte au début de ce nouveau millénaire, la Tunisie poursuit avec son ascension vers le futur, en visant tout particulièrement les affaires, pour assurer son stock d’emploi à sa population. Au cours des prochaines années, quelque 140 000 emplois dans la construction et les travaux publics sont ainsi garantis aux diplômés tunisiens !

« Notre programme prépare la Tunisie des prochaines décennies, avec des villes à la fois modernes et agréables à vivre, un environnement sain, un réseau de routes et d’autoroutes développé, un grand ensemble de moyens de communication, une infrastructure adaptée, un urbanisme mis en oeuvre selon des choix clairs et des plans d’aménagement territoriaux et urbains rationnels. » Ainsi en a décidé le Président Zine el-Abidine Ben Ali, en lien avec les décideurs et acteurs du monde politique et de l’économie.

En 2007, cette orientation durable a permis de drainer 1,6 milliards de dollars d'investissements étrangers, ce qui place la croissance économique de la Tunisie sous de bons auspices. Centres internationaux d’affaires, infrastructures portuaires, routières et ferroviaires en interconnexion avec les pays riverains, complexes commerciaux d’envergure, équipements culturels de haute technologie, réseaux d’information et de communication de dernière génération, grands projets dans les secteurs de la formation, de la santé, des loisirs et de la culture, investissements lourds dans des zones d’activité industrielles… Tout a été pensé et calibré selon les normes internationales pour la mise en oeuvre de quantité de projets touristiques, industriels, écologiques, financiers et immobiliers.


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Sur les berges du lac de Tunis, un aménagement d’envergure se profile sur 830 hectares : Portail de la Méditerranée-Cité du Siècle. Cette ville nouvelle, de 300 000 à 500 000 habitants, sera un centre international d’affaires, qui pourra réunir plus de 2 500 entreprises. L’ensemble comprendra un complexe immobilier avec des gratte-ciels de plus de soixante étages, des espaces sportifs et culturels, des centres commerciaux, des établissements touristiques et de loisirs, une marina, un port de plaisance… pour un montant total de 14 milliards de dollars alloué par Sama Dubaï, la société immobilière de Dubaï Holding. Avec à la clé, la création de 15 000 emplois.

Tunis Sports City est l’autre grand projet déjà à l’œuvre, qui devrait s’édifier d’ici sept années, dans la région du Lac Nord de Tunis. 5 milliards de dollars octroyés par le groupe émirati Abou Khater, seront mobilisés pour la réalisation de cette cité sportive de haut niveau. Laquelle sera dotée d’un stade de football de 20 000 places, d’une salle omnisport de 5 000 sièges, de treize terrains de tennis et d’une piscine olympique. Neuf académies sportives seront ouvertes pour autant de disciplines, sans oublier un parcours de golfe. La formation des joueurs professionnels et amateurs - tunisiens et étrangers - de ces académies sera assurée, via des programmes supervisés par l’Olympique Marseillais (pour le football), l’Association des golfeurs professionnels, la Fédération internationale de hockey, l’Association américaine des coachs de natation… Des zones seront dédiées à l’habitation, ainsi que des commerces et des activités de services.

La culture constitue l’un des autres piliers du développement, avec une réalisation importante en passe d’être achevée : La Cité de la Culture, au cœur même de Tunis. Environ 80 millions de dinars financés sur le budget de l’état ont été requis pour l’un des grands projets emblématiques de la politique culturelle tunisienne. La Cité inclut de nombreux espaces de spectacle comprenant un opéra de 1 800 places, un auditorium, une salle de théâtre, sept studios de production de musique, de théâtre et de danse, une médiathèque, une galerie nationale d’art et d’exposition ainsi qu’un musée des civilisations !

Sur 5 000 hectares, un autre investissement phénoménal se concrétise, dans la région de l’Ariana : Bled El Ward ( La Cité des Roses). Il s’agit d’une ville nouvelle, à la fois moderne et écologique. Elle comprend une cité de la Santé - avec des cliniques, des facultés de médecine, des espaces résidentiels et de loisirs, une marina, un espace pour le shopping et un centre consacré aux affaires avec des immeubles haut de gamme et. La première tranche du projet, Diar El Fell, est d’ores et déjà entamée. L’originalité de cet ensemble consiste à restructurer 50 Kms de plage. Le but étant de multiplier les fronts de mer et de créer une « Petite Venise » en Tunisie. Le montant du projet s’élève à 10 milliards de dollars. Il sera financé par Al-Maabar Compagny, qui avait signé un protocole d’accordà la fin de l’année 2007. Le tout nécessitera vingt ans de travaux et permettra la création d’un nombre d’emplois compris entre 8 à 10 000.

Le Port Financier de Tunis figure aussi à l’ordre du jour. Une étude est en cours pour la création de la première cité financière offshore d’Afrique du Nord qui fera de la Tunisie une plaque tournante en la matière. Promu par Gulf Finance House, une des banques islamiques dominantes au Moyen-Orient, le projet (estimé à 3 milliards de dollars) se compose d'un Corporate Center, d'un centre d'investissement pour la banque et le conseil, ainsi que de deux autres centres consacrés aux assurances et aux transactions. Selon le journal La Presse, il est prévu (en partenariat avec Harvard ou la London School of Economics) de mettre en place une composante universitaire de très haut niveau pour la formation de cadres de la finance. S’ajoutent à cela une marina et un complexe commercial et résidentiel.

Au Sud, entre Hammamet et Sousse le parc industriel d’Enfidha (sur 200 hectares) est en cours d’édification. Il se situe au coeur d’une aire en fort développement, reliée au reste du territoire par une autoroute et une ligne de chemin de fer. L’espace est mis à disposition des entreprises internationales qui veulent investir et créer leurs propres filiales de production. Ces terrains présentent en effet de nombreux avantages économiques et fiscaux. Ce district industriel sera dédié à la production de composants électroniques, d’usinage du plastique, à l’agro-industrie, l’agro-mécanique… Et sera connecté aux mégapoles européennes, africaines et moyennes-orientales par l’aéroport international éponyme et par un port en eaux profondes. A noter qu’un investissement conséquent a été consenti dans l’adoption de solutions innovantes pour la production d’énergie à partir de ressources renouvelables issues notamment du photovoltaïque et du géothermique.

 

La modernisation des infrastructures de transport est également à l’œuvre avec l’aéroport international d’Enfidha.D’une capacité de 35 millions de passagers, il a nécessité un investissement estimé à 384 Millions d’euros. Le groupe turc TAV Airport Holding Co a été sélectionné pour construire et exploiter la concession de cet aéroport qui constituera une plaque tournante entre l’Afrique et l’Europe.

Par ailleurs, une station touristique sera intégrée à Hergla. Le projet, dont les négociations sont en cours de finalisation, devrait être pris en main par la société émirienne Emaar properties. Toujours dans la région d’Enfidha, un port en eaux profondes viendra parachever l’ensemble, d’ici au début de 2009. Ce projet entre dans le cadre d’une concession de construction et d’exploitation - pour 1,4 milliard d’euros. La capacité d’accueil annuelle du terminal à conteneurs s’élèvera à 5 millions de conteneurs . Il pourra, d’ici 2010, accueillir les  plus récents cargos. Toutes les conditions seront réunies pour optimiser la chaîne logistique, avec des infrastructures de haute qualité et des compétences intellectuelles avérées, qui renforceront encore davantage l’intégration de la Tunisie dans l’économie mondiale.

Dans la capitale, où se concentre l’activité économique, le ministère de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire a également diligenté la construction du pont Radès-La Goulette dont les travaux sont bien avancés. Il permettra de relier Sfax à Bizerte par une autoroute qui contournera Tunis. Ce pont s’inscrit dans le plan de modernisation du réseau autoroutier - qui passera de 260 Kms d’autoroutes à 800 Kms en 2011, pour un investissement global de 1,4 milliards d’Euros. Le parc du réseau de transport ferroviaire tunisien est aussi en phase de modernisation - avec en prévision, 124 millions d’euros injectés pour l’achat de trains à grande vitesse.

 

Il serait impossible de conclure sur les grands projets mis en œuvre par la Tunisie sans mentionner l’ambitieux programme inhérent aux technopoles, un programme qui s’attache au développement économique en axant sur l’innovation - via des parcs d’activité destinés à accueillir des entreprises ainsi que des centres de recherche et de développement. Au sein de ce plan, on retrouve la technopole de Borj Cédria dédié aux énergies renouvelables, à l’eau et l’environnement et aux biotechnologies végétales. Celui de Sidi Thabet sur le segment de la biotechnologie appliquée à la santé et à l’industrie pharmaceutique. Chaque vile a ses spécialités : l’informatique et le multimédia, à Sfax. L’informatique, la mécanique et l’électronique à Sousse ; le textile et l’habillement à Monastir et l’industrie agroalimentaire à Bizerte.

Des partenariats stratégiques ont été engagés au niveau international avec le Japon, la France, les Etats-Unis, l’Allemagne et l’Italie.

En Tunisie, ce sont l’Union tunisienne du commerce et de l’artisanat (Utica) et les chambres consulaires qui collaborent avec les responsables du projet.

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 21:57


Les technopoles du futur

 

 

 

Immersion dans sept technopoles tunisiens, qui attestent de l’importance de la politique nationale menée depuis des années en faveur de l’innovation dans les secteurs-clés du pays.

 

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Pour faire monter en gamme les secteurs industriels de son économie, la Tunisie s’est dotée de sept technopoles dans autant de villes : Bizerte, Ariana, Borj Cédria, Sidi Thabet, Sousse, Monastir et Sfax. Ces clusters dédiés à l’innovation et à de multiples activités industrielles (habillement, agroalimentaire, mécanique, électrique et électronique, Technologies de l’information et de la communication et industries de santé) l’autorisent ainsi à se positionner sur les créneaux à forte valeur ajoutée.

« Afin de remonter la chaîne de valeur de l’entreprise, l’investisseur doit bénéficier d’un environnement, d’infrastructures et de compétences lui permettant de promouvoir l’innovation au sein de son site en Tunisie. C’est ainsi que la labellisation Tunisia Innovation Quotient marque le virage vers l’économie du savoir et à forte valeur ajoutée », est-il préconisé dans L’Etude de la stratégie industrielle nationale à l’horizon 2016, éditée par l’Agence de promotion de l’industrie – qui dépend du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME.

 

Formation et monde des affaires. Pour atteindre cet objectif, le pays s’est muni de technopoles, d’infrastructures parmi les plus modernes avec des moyens permettant d’établir des liens entre formation, recherche et production, tout en favorisant l’incubation et la création d’entreprises innovantes. Le but étant d’améliorer la compétitivité de l’industrie nationale pour favoriser les Investissements directs étrangers (IDE) et accroître le nombre d’emploi.

La performance de ces infrastructures tient précisément au fait que les établissements d’enseignement professionnel, technique ou supérieur, sont étroitement corrélés au monde des affaires – et réciproquement. Une façon intelligente de préparer in situ les ressources humaines qualifiées aux applications de terrain. « C’est un fonctionnement intéressant qui nous permet d’établir des échanges pour les projets de fin d’études et notamment avec l’Ecole supérieure des communications Sup’Com, située au sein du pôle technologique d’Elgazala. Nous effectuons notre prérecrutement par ce biais », atteste Cyril Rochard, manager général du bureau d’études Recherche et Développement Ardia, spécialisé dans les logiciels de diagnostic et les systèmes embarqués pour l’automotive, qui est établi sur le pôle Elgazala des technologies de la communication, situé à Ariana. Cette filiale tunisienne du groupe Actia peut aisément envisager son expansion, s’appuyant en cela sur la centaine d’ingénieurs recrutés pour le bureau d’études, et sur les quelque 600 personnes de sa deuxième implantation à Charguia, où sont produites les cartes électroniques. Charguia a du reste été récompensée en 2007, par Siemens, pour le niveau de qualité de sa production. « Nous souhaitons nous développer en Tunisie, car on peut y trouver des compétences hautement qualifiées dans maints domaines », confirme le manager général, qui annonce qu’une troisième unité d’assemblage mécanique a été mise en route, à la fin de l’année 2008, et qu’un laboratoire de test de vieillissement des systèmes est envisagé à court terme.

Il s’agit de la même stratégie pour le Parc d’activités économiques de Bizerte (PAEB), qui cible les industries – qu’elles soient mécaniques, électriques et électroniques, de plaisance (avec la construction de yachts, de bateaux à moteur et de catamarans), ou relevant de l’agroalimentaire, de la sidérurgie, de la métallurgie, de la plasturgie et des industries pharmaceutiques. Kamel Belkahia, PDG du pôle de compétitivité de Bizerte, revient sur l’historique de cette zone franche et fournit les chiffres de ce parc d’activités situé au cœur de la Méditerranée. « C’est le président de la République, Zine el-Abidine Ben Ali, qui a eu l’idée, en 1992, de la création de cette zone d’exportation à 67 % privée, dont 44 % sont détenus par des banques et 23 % par des personnes physiques. Le PAEB s’étend sur 51 hectares répartis entre Bizerte et Menzel Bourguiba. Son taux d’occupation est de 100 % : c’est pourquoi une extension de 30 hectares supplémentaires s’adjoint au site actuel. Les investissements réalisés au 31 octobre 2008 s’élèvent à 235 millions de dinars, et 94 % émanent des IDE. 93 % sont consacrés au secteur industriel. Le personnel travaillant sur le site est évalué à 5 600 emplois. Durant l’année 2007, les réalisations en termes d’exportation ont atteint 497,832 millions de dinars. » Fort de son succès, le parc d’activités va générer un pôle de compétitivité : le premier technopôle agroalimentaire du Sud-Méditerranéen. Ce nouveau lieu d’excellence, dont les travaux ont commencé en octobre, s’étend sur 45 hectares – auxquels s’ajoutent 150 hectares d’espace industriel. Il permettra aux entreprises de bénéficier de plus amples opportunités, avec des institutions et des organismes d’appui technique de la filière agroalimentaire ainsi que des établissements de recherche et de formation. A cela s’ajoutent des partenariats avec des pôles de compétitivité et des technopôles français, italiens ainsi que locaux. Cinq domaines sont ciblés, le but étant d’aider les entreprises tunisiennes à effectuer le saut technologique et managérial pour rayonner sur l’ensemble de la zone méditerranée. Il s’agit des filières produits liquides, secs et d’assemblage (issus de la mer et plats cuisinés), celle de la chaîne du froid, de la qualité et de la traçabilité, ainsi que celle de l’automatisme, du contrôle et de la maintenance industrielle.

S’agissant du technopôle de Sousse, en cours de développement, ce bassin industriel dédié à l’économie du savoir accueille pour l’heure la pépinière d’entreprises SofTech – consacré à la mécanique, à l’électronique ainsi qu’à l’informatique appliquée. Il jouxte les centres de recherche en microélectronique, nanotechnologie et mécatronique ainsi que l’Ecole nationale d’ingénieurs de Sousse. L’enjeu est de positionner cette « médina du savoir » sur les domaines stratégiques – médecine, télécommunications, environnement et automobile. Mohamed Mokni, qui en est le directeur général, explique : « Le site dispose à la fois des institutions de formation, de centres de recherche et de ressources technologiques, et de la pépinière SofTech. Des terrains sont également à disposition des investisseurs ainsi que des services pour tous les équipements lourds. Il est destiné au marché de l’avionique européen et américain. »

 

Positionnement international. La société japonaise Yamaichi Electronics y est installée. Spécialisée dans la conception électronique et mécanique, elle a établi sa plate-forme pour tester les cartes d’appareils photos et les circuits imprimés. Tous les ingénieurs recrutés sont des Tunisiens, formés au niveau local. Ils bénéficient des conditions appropriées pour réaliser des projets d’application d’envergure portant sur des besoins réels, au sein d’équipes pluridisciplinaires.

Un autre exemple de partenariat réussi entre l’enseignement supérieur et le monde de l’entreprise est le pôle de compétitivité Monastir el-Fejja : « MFC Pôle ». Dirigé par Neila Gongi, il est composé du technopôle de Monastir – spécialisé dans les activités de production et de services (filature, tissage, bonneterie, confection, broderie, cuir, accessoires…) – et du parc d’activités industrielles El-Fejja (à 20 km à l’ouest de Tunis), qui comprend une zone dédiée aux activités de finissage. Le « MFC Pôle » ambitionne de favoriser l’innovation en développant des synergies entre les domaines de production, de veille stratégique, de création, de formation, de recherche, de développement et de marketing. « L’Institut supérieur des études technologiques de Sousse et l’Ecole nationale d’ingénieurs de Monastir qui sont dotées d’unités de recherches pour le textile, ont assuré la bonne réputation technique et scientifique du secteur de l’habillement en Tunisie », assure Faten Chouba Skhiri, directrice de l’Institut supérieur des métiers de la mode de Monastir (IS3M).

Lancé en 2003, cet établissement public va de pair avec le technopôle textile de Monastir, localisé dans la région du pays la plus orientée vers cette activité et où sont expérimentées les créations. Depuis des lustres, en effet, s’y activent les experts ès tissage chaîne et trame du coton, alors qu’un peu plus au Sud, à Mahdia, s’y emploient ceux de la soie. S’ajoute actuellement à cette tradition ancestrale le textile fonctionnel, conçu dans les unités de recherche – dont celle de l’Institut supérieur des études technologiques de Sfax. Les fibres de nouvelle génération pour la commercialisation de matelas à énergie solaire y sont élaborées, tout comme la fabrication de composite à base d’alfa entrant dans la composition de prothèses artificielles, et le développement des produits médicaux textiles, comme les prothèses ligamentaires ou vasculaires.

 

Si ces adéquations entre les établissements d’enseignement public et le monde de l’entreprise ont favorisé l’implantation d’entreprises et la création d’emplois qualifiés, c’est aussi parce que la nation a misé, depuis très longtemps, sur le facteur humain en consacrant 7,5 % de son PIB à l’éducation –l’un des taux les plus élevés au monde – et 1,2 % à la recherche et au développement, encourageant ainsi une culture de l’innovation. « Considérant ses étudiants comme une richesse nationale et un atout, la Tunisie n’a cessé d’investir dans son système éducatif. L’objectif est d’atteindre, d’ici à 2009, plus d’un demi-million d’étudiants, soit la moitié des jeunes Tunisiens de la tranche d’âge comprise entre 19 et 24 ans, dans un millier de sections et de filières d’enseignement, afin de répondre au mieux aux besoins du marché du travail », précise l’Agence tunisienne de promotion de l’investissement extérieur (Fipa).

 

Cette politique socialement responsable et économiquement gagnante a généré une classe moyenne qui représente 80 % de la population ! Tout cela concourt à l’implantation de grands groupes internationaux – dont Airbus – en Tunisie, notamment parce que l’Etat s’est doté d’outils d’expertise et de veille permettant d’anticiper la demande potentielle en finançant, en amont, les modules de formation idoines. 

 


Paru dans Arabies, Mensuel du monde arabe et de la francophonie - N° 261 - Janvier 2009

 

 

 

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